Emma & Skipy |UC|

Vos personnages

Caractère :

Leurs plus grands points communs c'est d'être aussi têtu l'un que l'autre. Il est presque impossible de les faire changer d'avis lorsqu'il n'ont pas envi d'effectuer quelque chose ou qu'au contraire, ils veulent à tout pris le faire. Sinon, ils sont tous deux de nature assez calme, mais pour certain, ils sont un peu trop impulsifs. Il est vrai que dans certaine circonstance, ils ne prennent pas toujours la peine de réfléchir à ce qu'ils vont faire et car ce qu'il adore c'est l'action et l'improvisation. Ils ont également une mentalité de champion, de battant, pour eux, rien n'est impossible tant qu'on y croit et que l'on se donne les moyens. C'est pourquoi, vous les verrez très rarement renoncer à quelque chose. Alors cette mentalité associé à leur tête de mule, je vous laisse imaginez ce que cela peut donner. Sinon, Emma est une personne sur qui on peut compté. Toujours prête à donné un coup de main, ou à tout simplement écouter, c'est une personne de confiance. De nature très sociable, elle n'hésite pas à aller vers les autres.
Ah pour information : n'allais pas croire que ce sont des pacifistes qui ne feraient pas de mal à une mouche et qui ne savent pas se défendre, vous feriez une grave erreur...Skip' n'est peut être qu'un cheval, dépourvu de griffe et de crocs, mais il à quatre jolis sabots et il sait s'en servir. Quant à Emma, le lancer de couteau et surtout le tire à l'arc sont ses autres passe temps favoris-après Skip'- !

Ce qu'ils aiment le plus :La compétition, l'action & l'improvisation.
Ce qu'ils aiment le moins :Les gens qui s'appitoient sur le sort sans rien faire pour sortir de leur situation.
Leur plus grande qualité : Leur mentalité de battant pour les deux & surtout l'écoute pour Emma.
Leur plus grand défaut : Etre têtu !
Leur point commun : Ils ont la même couleur de yeux. Sinon, une cicatrice barre leur épaules droites à tout les deux, souvenirs d'un jour funeste

Histoire :



[size=9]Remember the time and whake me up when september ends...


Mon nom est Emma Otwood, fille de Mark et Kate Otwood. Enfin, non, pas exactement. Mes véritables géniteurs se prénommaient Lily et Jasper Adomsson. Malheureusement, ils ont tous deux péris dans l’incendie qui à ravager le petit ranch dans lequel nous vivions il y à cela bon nombre d’année.

C’était un petit ranch tranquille, assez éloigné du monde. Mes parents y possédaient le plus bel élevage de Pur Sang Arabe du pays. C’était, certes un élevage modeste, avec à peine une vingtaine de chevaux, mais chacun d’entre eux excellaient dans les concours. Une nuit, plutôt fraiche de printemps, tout s’embrasa. Tout fut ravager...mes parents périrent en tentant de sauver leurs chevaux prisonniers des flammes dans l’écurie. Moi, j’étais dans la voiture. Mes géniteurs apercevant les flammes qui commençaient à danser vers les cieux, eurent l’initiative de me mettre dans le 4x4 avant de tenter l’impossible. Je n’étais qu’un minuscule bébé, j’avais à peine plus de deux semaines à cette époque…
Le lendemain, il ne restait plus rien hormis des débris noircies, calcinés et deux corps… Ce fut mon père adoptif qui me trouva dans la fourgonnette. Il était un ami fidèle de mon père et il ne pu se résoudre à me confier aux soins d’un orphelinat quelconque. C’est ainsi que je grandis avec eux. Jamais ils ne nièrent mes origines, et dès mon plus jeune âge, je su que j’étais un enfant du cœur et non du corps. De toute façons, je pense que même s’ils me l’avaient caché, je l’aurai découvert par moi-même… car je ne leurs ressemblaient en aucuns points. Tous deux avaient le teints allé par le soleil, des cheveux blond aux multiples reflets couleurs de feu et ma mère avait les yeux bleu tandis que mon père avait les yeux vert anise. Moi ? Ma peau est aussi blanche que la neige éternelle couvrent les plus hauts sommet des montagnes bordant la vallée, mes cheveux ont la couleur de l’encre et lorsque le soleil s’attarde quelques secondes dessus, de délicats reflets ambrés dansent dessus, quant à mes yeux, ils ont la forme et la couleur de deux noisettes. Mais, malgré ces quelques différences physiques, malgré le fait qu’ils ne m’aient pas génétiquement créée, je suis et je resterais à jamais leur fille et ils seront toujours mes parents, les seuls que j’ai jamais eu.
Pourtant, quelques choses chez moi clochait, je le savais…

Depuis l’époque où je portais des couches culotte et où mon plus grand tracas était de savoir de quelle couleur j’allais colorier mon dessin, j’entendais des voix...Oui, chaque jours, à chaque minutes un bourdonnement mystérieux venait encombré mon esprit et par moment, des brides de phrase venaient rebondir contre les parois de ma pensé. J’appris à m’y faire et cela devint vite une habitude, une sorte de rituel. Mais à mesure que je grandissait, je me sentais de plus en plus mal, de plus en plus triste. Malgré mon caractère si enjoué d’ordinaire, je sombrai dans une dépression. Mes parents affolés, leur fille qui d’habitude ne tient pas en place, court partout et ne cesse de rire à longueur de journée, tombant dans une dépression, rien de tel pour les affolés. Ils firent ce qu’auraient fait n’importe quels parents et appelèrent le médecin. Celui-ci me prescrit-comme n’importe quel médecin d’ailleurs– des antidépresseurs. Doucement et après une bonne dose de cachets avalés, je remontai doucement la pente. Je repris le sport que j’avais abandonné depuis ma crise : le basket. Revoir de nouveau l’équipe, refoulé le terrain, toucher le ballon, tous ses minuscules plaisirs, si ridicules qu’éprouver un bonheur en les réalisant peut paraître cupide, mais tous cela me fit un bien fou et bientôt la dépression ne fut plus qu’un mauvais souvenir et les cachets firent la connaissance de la boite à médoc’ dans la salle de bain. Les voix, non la voix-car petit à petit, je me rendis compte que c’était la même à chaque fois-était toujours là et je n’y prêtait toujours pas attention. Jusqu’au jour où cette voix prononça mon nom…
Oui, elle m’appela par mon prénom, j’entendis clairement le mot : « Emma » raisonner dans mon esprit. Ce jour là, j’étais en plein match. Surprise, je ralentis l’allure, d’abord, je cru que c’était le coach qui m’appellait. Je me tourna alors vers lui et rien qu’à son regard étonné de me voir m’arrêter en pleine course suffit à me faire comprendre qu’il ne m’avait pas appelée. Je papillonnai des yeux surprise : T’es folle ma pauvre...aller cours !! Mes foulées s’allongèrent et bientôt, je retrouva le rythme du match.

Emma...aide moi… il va me faire mal, il m’avait prévenu...je t’en pris…

Cette fois, j’en étais sûre, et je n’étais pas folle, je...cette voix me parlait, elle venait de me demander de l’aider. Encore une fois, je m’arrêta en plein milieu du terrain. J’entendis le coach me hurler dessus, mais je ne parvenait à entendre ce qu’il me racontait. Mon esprit bouillonnait, j’avais l’impression d’avoir un pivert dans la tête qui me fracassait le crâne avec son bec pointu. La douleur était insupportable. Je pris ma tête entre mes mains et exerça une pression dessus. Une grimace de douleur tordit mon visage. Un coup de sifflet. La voix du coach, tout prêt de moi, pourtant, elle me paraissait si loin, sa main sur mes épaules et mes jambes qui mécaniquement se mettent à avancer l’une après l’autre. Il me parlait, je le savais, mais pourtant aucuns de ses mots n’étaient compréhensible, on aurait dit qu’il me parlait au travers d’une cascade déchaînée par les crues de l’hiver.

Trop tard, il arrive…

Mais qui ? Qui arrive ?

Je n’eus aucune réponse...enfin, si, j’en eu une, mais à vrai dire, je ne mis attendais à tout, sauf à cela…

Un éclair de douleur traversa mon épaule droite. Je fus si surprise, que je laissa échapper un hurlement de douleur. Mon entraineur, surpris par cet hurlement si subis, n’eut pas le temps de me rattraper. Je m’écroulai par terre, plié en deux par la douleur lancinante qui jouait malicieusement avec les nerfs de mon épaule. Mais que ce passait-il ? C’est quoi ça ? J’avais l’impression que ma chair s’ouvrait en deux et que mon sang se mettait à couler le long de mon bras, glissant dans mon dos. Ahh, mais ce n’est pas une impression ! Je...je suis vraiment en train de saigner ! Ma main crispée par la douleur, serait mon épaule endolorie était désormais rouge écarlate, recouverte d’hémoglobine. Au coin de mes yeux noisettes, des larmes pelèrent. Elles ne mirent pas longtemps à dévaler les courbures de mes joues, suivit par d’autre et encore, glissant dans les sillons de mon visage créés par le mal qui rongeait mon corps. Une douleur à l’origine inconnue, une douleur subite, brutale, malicieuse. Mon regard embué de larme fouillait les environs à la recherche d’une réponse, ou du moins de quelqu’un qui pourrait m’expliquer ce qui venait de se produire. Un spasme engendrer par la blessure ébranla mon corps. Je serrai les dents, m’empêchant ainsi d’hurler de douleur. Je sentais mon pouls battre contre mes tempes, je le sentais accéléré sa course, affolé….puis plus rien….

Le trou.

Lorsque je repris conscience, je n’étais plus sur le terrain, entourée par une équipe inquiète, se demandant la raison de cette plaie béante, tout comme moi d’ailleurs, j’étais étendue sur un lit. Mon ami le pivert était toujours là et il continuait de maltraité ma pauvre tête avec son bec pointu. Mes tripes étaient tordu par la nausée. J’avais du mal à respirer, ma poitrine était comme prisonnière dans un étaux de fer, retenant ma cage thoracique. J’inspirai doucement. L’air artificiel provenant du petit tube d’aide respiratoire, pénétra dans mes poumons, il était frais et cela apaisa un peu la douleur qui torturait mes entrailles et mon épaule. D’ailleurs, comment allait-elle celle la ? J’esquivai un rapide coup d’œil vers elle. Mon esprit tournoya quelques instants avant de retrouver sa stabilité. J’étais vêtue d’une fine blouse bleu pâle, rêche et pas très agréable au touché. Le tissu-si on pouvait appeler cette matière ainsi– avait été découpée grossièrement au niveau découper au niveau de la blessure, surement pour pouvoir y accéder plus facilement. A travers le trou au contours baclé, un large bandage immaculé recouvrait la plaie. Je retournai la tête et cala ma nuque contre l’oreiller dans un soupir. Que c’était-il passer ? Je ne comprenais vraiment pas. Comment une blessure si grave pouvait-elle rester sans origine ? Mes paupière étaient lourdes et je peinai à les maintenir ouverte. Trop fatiguée pour aligner deux idées à peut près cohérente à la suite et pour réfléchir, je laissai Morphée m’emporter avec lui, m’ouvrant ainsi le pays des rêves. Lorsque je rouvris les yeux, deux silhouettes se penchèrent vers moi. Malgré mes yeux embrumés par le sommeil, je les reconnus sans mal. J’esquivai un sourire. Je sentis les lèvres douces et pulpeuses de ma mère se poser sur mon front dans un baiser. Je fermai les yeux et savourai les quelques secondes de bonheur qui me firent oublier la douleur. Une fois mes yeux habitués à la lumière de la pièce, je les questionna :

- « Est-ce que quelqu’un sait pourquoi je suis dans cet état ? »

Mes parents échangèrent un regard, un peu confu et ma mère se pencha de nouveau vers moi :

- « Le médecin va arriver et il t’expliquera. »

Je les regardai l’un après l’autre et soupira en acquissent, sachant très bien que malgré mes yeux de merlans fris, je m’obtiendrais rien avant l’arrivé du docteur. Nous restâmes alors silencieux. Pendant les quelques minutes d’attentes-qui me parurent durer des siècles-la curiosité et la peur montaient doucement en moi. Qu’allait-il m’annoncer ? Pourquoi mes parents ne voulaient-ils rien me dire ? Serait- ce si grave que cela ? Finalement, au bout de dix minutes, on toqua. Mon père se leva de sa chaise et alla ouvrir :

- « Bonjour Docteur. »

Il était plutôt petit et quelques peu bedonnant mais semblait sympathique. Il était suivi de près par un magnifique tigre blanc. Le félidé possédait deux magnifiques prunelles couleurs azur, les même que celle du médecin. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre que c’était son double. Le médecin salua mes parents et s’approcha de mon lit :

- « Bonjour Emma, je suis le Docteur Klark ! Comment te sens tu ? »

- « Bonjour Docteur. Et bien, à dire vrai ça irait mieux si je savais pourquoi je suis ici. »

Le médecin opina et fit signe à son tigre de s’approcher. D’une démarche gracieuse, presque aérienne, il s’approcha et s’assit à côté de son maître, ses deux magnifiques yeux tournés vers moi :

- « Je te présente Azur. Je suppose que tu sais qui elle est pour moi ? »

- « Oui, c’est votre moitié. »

Il opina :

- « Oui, c’est cela. Azur est mon double. Elle peut communiquer avec moi par le biait de la pensée et je peux faire de même. De plus, si elle éprouve quoi que ce soit, de la tristesse, de la peur, de la jalousie, je ressens exactement la même chose…

- « Je sais tout cela Docteur, tout le monde possède un double, ma mère à Toys, un petit hamster au bidon arrondi, mon père à Lou, une magnifique chatte sacré de Birmanie, ma meilleure amie à Yop, un superbe labrador, et vous, un tigre blanc aux yeux bleus des plus majestueux, tout le monde...sauf moi. Et oui, moi je suis quelqu’un d’étrange, je n’ai pas de double, aucuns animal n’était là à ma naissance pour venir se coucher près de moi dans mon berceau… Je n’ai pas de double. »

Le médecin sembla quelques peu décontenancé et jeta un regard à mes parents qui esquivèrent une moue désolé. Il reporta son regard opalin sur moi et poursuivit :

- « Humm… Bon, je vais être franc avec toi. Tu es née prématurément, avec à peu près 1 mois d’avance. Mais tu sais, ici, personne n’a pas de double, c’est impossible…

- Et bien si ! Moi je n’ai pas de double, et je me suis faites à l’idée. Je me suis habituée aux regards des autres qui me regardent marcher seule dans la rue, ne comprenant pas comment je fais pour supporter la distance qui me sépare de ma moitié, et bien c’est simple comme bonjour, puisque je n’ai pas de moitié !...

- Laisse moi finir Emma s’il te plait. »

Je me détendis et soupira. Après quelques secondes, je reporta mon regard ambré vers le médecin qui recommença son discours incohérent :

- « Comme je te l’expliquais, tu es née prématurément. Mais il est très rare que deux doubles naissent prématurément. La plupart du temps, l’autre nait à terme… Ce que j’essaye de te dire, c’est que toi aussi, toi aussi tu as un double quelques part dans le monde. Un double que tu n’as jamais vu car au contraire de toi, lui est né à terme, c'est-à-dire environs 1 moi après toi… Comme tu dois le savoir, si il arrive malheur à l’un des deux, quel qu'il soit, l’autre ressent la subit aussi...cela est valable aussi pour les blessures...»

Il eu comme un blanc… je le fixais, sans rien dire. Pour faire court, je n’avais rien à dire, que pouvais bien raconter après cette nouvelle ? Moi qui avait toujours grandit seule, sans double, rejetée des autres à cause de cette différence, voilà qu’on m’annonçait que je n’étais surement pas seule. Qu’il y avait surement un être dans ce monde qui m’attendais, qui n’attendais que moi. J’étais comme le dirait la plupart des médecins… sous le choc. Mon regard était vide de toutes expressions et je fixais un point dénudé de sens sur le mur couleur granit en face. Ma mère s’approcha de moi. Je n’y prêta pas attention. Avec tendresse, elle saisit ma main aux creux de ses paumes douces et délicates. Là non plus, je n’y accordai pas attention. Le médecin et son félin reculèrent doucement afin de laisser place libre à mes parents. Nous restâmes un moment ainsi, silencieux et immobiles. Ce fut le médecin qui rompit le silence :

- « Je...Je vais me renseigner auprès de tous mes confrères vétérinaires. Si un animal à subit la même blessure que toi, il est fort probable qu’il se soit rendu chez un vétérinaire, de gré ou de force. Il laissa passer un temps : Emma, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour trouver ta moitié. »

J’opinai, sans un mot, toujours omnibullée par un point invisible sur le mur gris pâle. Des bruits de pas, suivit par le cliquetis des griffes contre le linos blanc et enfin le ’clac’ de la porte m’appris qu’ils étaient parti.

- « J’ai toujours vécue avec, enfin sans… j’ai appris à vivre sans double, j’ai appris à oublier, à ne pas voir, le regard des autres posé sur moi lorsque je me promenais seule. Je me disais que j’étais l’exception qui confirme la règle, l’unique fille au monde à ne pas avoir de double…
Vous vous rappelez...lorsqu’on a été voir les médecins, pour mes 2 ans et qu’ils ont été étonnés de ne voir que je n’avais pas de double...vous vous rappelez ce qu’ils vous ont dit ce jour là ? Bien sur, j’étais trop petite pour comprendre à cette époque, mais lorsque plus grande je vous ai posé la question et que vous m’avez répété leurs paroles, je me rappelle mot pour mot ce que vous m’avez dit : « Comme tu es née prématurément, les médecins ont conclu que ton double aurait du naître après toi », comme l’a dit le Docteur tout à l’heure « Ils ont aussi dit que ton double était surement un poulain qui aurait du naître peu de temps après ta naissance, mais à cause de l’incendie qui à ravager le ranch, il n’a jamais vu le jour, et que n’étant jamais né, tu n’as pas été affectée et c’est pour cela que tu es toujours en vie aujourd’hui. » Oui...car lorsqu’un des deux meure, l’autre suit inéluctablement, c’est ainsi... »

J’avais débiter ses paroles sans aucunes émotions, ce n’était que de simples constations… et pourtant, malgré moi, sans que je ne m’en aperçoive, les larmes s’étaient mises à couler. Elles glissaient le long de mes joues, suivant les courbes de mon visage. Je sentis les bras de ma mère m’enlacer doucement. Je me laissai faire, et laissai mes larmes couler sans que je ne puisse les retenir. Je ne savais pas si je devais me réjouir d’avoir enfin un double, ou bien, au contraire, être triste. La seule chose que je ressentais en ce moment, c’était de la peur...non bien pire que de la peur, de l’angoisse. Une angoisse sournoise, malicieuse qui prend un plaisir certain à vous tordre les tripes, à fendre votre cœur. J’enfouis mon visage dans le creux des bras de ma mère et laissai libre court aux diverses émotions qui troublaient mon esprit, multiples et différentes, qui pourtant se traduisaient d’une seule et unique façons : les larmes.

Je passai une semaine à l’hôpital. Les recherches durèrent 3 semaines et finalement il le retrouvèrent. Comme l’avait promis le Docteur Klark, il avait passé des coups de fil à tous les vétérinaires du pays et l’un d’entre eux l’avait rappeler. Tout comme lui, il avait accueillit au sein de son établissement un animal grièvement blessé à l’épaule. Un animal n’ayant pas de double, un animal ordinaire, comme il en existe partout dans ce monde. Cette caractéristique-qui n’en était pas tout à fait une puisqu’il n’était pas le seul animal à ne pas avoir de moitié humaine– n’avait pas plus attiré l’attention du vétérinaire que cela. De plus, la raison de cette blessure était...comment dire…intolérable. L’étalon, avait été frappé par son propriétaire à coup de fossile. Et la raison qui avait poussé le proprio à faire une chose pareil était que son cheval avait refuser de sauté un obstacle démesuré : 2 mètres 70. Malgré ses qualités de sauteur, le cheval avait refusé de sauter et une fois de retour au box, le propriétaire c’était lâché… Un acte cruelle et démesuré.

Les retrouvailles se firent une belle journée de d’automne, à la fin du mois de Septembre. Le soleil resplendissait au milieu d’un ciel d’un azur d’une pureté à couper le souffle. Autour d'eux, les arbres avaient revêtu leur parure d'automne. Tout n'était qu'ocre, orange et marron. Emma adorait cette saison plus que toute les autres. La brise souffla et les feuilles bariolés s'envolèrent en décrivant des tourbillon. L’étalon était descendu du van dans lequel on l’avait transporté tandis que la jeune fille était sortit du 4x4 gris métallisé de ses parents. Ils s’étaient approchés, le cheval boitillant, faisant attention de ne pas trop s’appuyer sur sa patte meurtri, la jeune fille d’une démarche pas très assuré. Leur regard couleur noisette se croisèrent et… a cet instant, toute leur vie fut bouleversée. Ils ne c’étaient jamais vu, jamais rencontrés, séparés depuis 15 ans et lorsque leur prunelles ambres se croisèrent se fut comme s’ils ne s’étaient jamais quitté. Emma accéléra le pas et d’un bond elle s’agrippa de toutes ses forces à l’encolure puissante du bel étalon gris. Elle passa doucement sa main dans ses crins couleurs de jais. Pour la première fois depuis que son esprit était doté d’un semblant de pensé, elle se sentait entière, sereine. Une petite voix, aux allures étonnamment familière raisonna dans sa tête :

- « Moi, c’est Skipy, mais appelle moi Skip’…. »

La jeune fille se détacha de l’animal, elle recula de quelques pas et posa doucement sa main sur le chanfrein de l’étalon. Celui-ci ferma doucement les yeux et soupira :

- « Moi c’est Emma… Je suis contente d’enfin de connaître Skip’. »

Les yeux de l’équidé s’ouvrirent doucement et toute sa sagesse se refléta dans ses prunelles d’un joli ambre. Il allongea l’encolure et du bout du museau il poussa doucement la jeune femme, qui, contre toute attente, éclata de rire. Un rire cristallin, presque enfantin, un rire aussi pur que le plus beau de cristal...un vrai rire.

Hey you !

Votre prénom : Anaïs
Votre nom : Tu seras pas !
Votre âge : 17 ans
Code : *ok by Marie*
Où avez-vous trouvez le forum ?
Disponibilité :  4/7
Des remarques, idées pour améliorer le forum ?^Niah ! =)
Quelque chose à ajouter ? Non plus !