[Fini] Vengeance, douce vengeance, tu es enfin là... (PV Vlad, Eli & FR )

"Il a raison, vous êtes des personnes justes et d’honnêtes citoyens. Si tout le monde pouvait être comme vous, Alageïsia serait un petit paradis. Vous avez toute notre reconnaissance."

"vous êtes des personnes justes et d’honnêtes citoyens" ... On se croirait dans un conte de fée ! Vladimir, malgré sa piètre tentative de politesse, jugea cet argument sérieusement déplacé.

"Jake, tu devrais aller prévenir sa mère, elle doit s’inquiéter. Beaucoup."

Le regard appuyé que la lieutenante lui lança ne laissait aucun doute sur sa véritable intention ; il devait foutre le camps, et vite. Il avait déjà suffisamment compliqué les choses, inutile de s'étaler sur le sujet plus longtemps et de se faire mettre dehors dans les quelques minutes qui suivront ses paroles.

"Elle est trop malade pour voir sa fille, mais elle doit se ronger les sangs de ne pas la voir arriver."

Il se détendit légèrement, rassuré que cette comédie cesse enfin.

" Oui, désolé. Je m'en occupe, s'écria-t-il, un peu trop précipitamment à son goût.

En guise d'au revoir il fit un bref mouvement de la tête en direction des deux humains et annonça qu'il viendrait dès qu'il pourrait. C'est à dire le plus rapidement possible. Puis enfin les remercia une nouvelle fois. En refermant la porte il se dit que ces mots lui étaient venu plus promptement que les précédent. Peut-être qu'avec un peu d'entrainement, il parviendrait à feindre la normalité en présence d'humain aussi facilement qu'Elisabeth. En attendant, leur présence le rendait terriblement nerveux, il n'arrivait pas à réaliser qu'il parlait à des êtres que, ordinairement, il ne prenait même pas la peine de regarder et auxquels il n'accordait autrefois pas le moindre sentiment. Mais le temps où le regard des autres ne comptait pas, était révolu. Désormais, son seul but était de se fondre dans la population et pour ceci, il devrait aussi apprendre à se socialiser.

(Cette fois-ci tu peux rien dire, c'est vraiment pourri x))

(je ne dis rien. Je ne pense pas moins. Et quand je pense, j'aime aiguiser les dents de me tronçonneuse....)

" Oui, désolé. Je m'en occupe, dit il beaucoup trop vite."

Heureusement le couple ne releva pas. Il parla ensuite avec un peu plus facilité, et Elisabeth se dit qu'il n'était peut être pas tout à fait irrécupérable. Une fois qu'il fut sortit, la lieutenant se pencha sur Angel et lui souffla dans l'oreille, au cas incongru qu'elle l'entendrait:

"Fait gaffe à ta langue au réveil."

Puis prise d'une inspiration subite, elle lui déposa un baiser sur sa joue. Elle ne sut pas pourquoi elle avait fait ça, et fut contente que le tueur était partit. Il aurait trouvé qu'elle jouait son rôle un peu trop bien. Le couple les regarda avec attendrissement et elle entendit même la femme souffler à son mari quelque chose sur le sens de la famille. Elle se releva et déclara avec un sourire un peu triste:

"Je doit y aller moi aussi, mon travail est de faire que cela ne se reproduise plus. Au revoir, et un grand merci pour tout ce que vous faîtes pour elle et pour nous."

Sur quoi elle sortit elle aussi. Une fois dehors, le vent froid la fit frisonner mais elle partit avec détermination jusqu'à la plage. Elle avait un certain Fleur Rouge à retrouver.