[Fini]Elisabeth Sanlejos en action! (ou Marie qui n'a pas d'idée de titre) (pv: Mia & Pauline)

Elisabeth Sanlejos sommeillait sur son bureau. Depuis ce matin, ceux qui avaient besoin d'aide ou de conseil défilaient devant ses yeux mi-clos. Ambre lui avait demandé de prendre sa place pour la matinée et tous les habitants d'Ewalhin semblaient avoir décidé de venir se plaindre ce jour là. Et depuis neuf heure du matin, elle disait bonjour à chaque personne qui venait et hochait de la tête à chaque décision à prendre. Elle se fichait beaucoup des problèmes de chaque citoyen et se demandait comment les représentantes pouvaient supporter ça. Elles réglaient les affaires avec une intelligence qui l'étonnait, même si elle doutait qu'elles fassent cela avec plaisir. Elle commençait à croire qu'Ambre n'avait réellement eu quelque chose d'important à faire, mais plutôt une sérieuse envie de ne pas perdre une journée. Encore une fois, elle regarda sa montre. Dix heures. Mais comment était ce possible? Elle avait l'impression d'avoir vu des dizaines de personnes passait devant elle. Cela lui rappelait ses longues journées de cours quand elle était plus jeune, ses heures interminables de maths ou de techno. Une nouvelle personne entra:

Bonjour.

L'homme sembla vexé de son manque de conviction, mais elle s'en fichait.

Je suis enseignant et je ne suis pas d'accord avec....

Elle n'écouta pas plus loin. Il lui fallait une pause, tout de suite, sinon elle allait sortir son pistolet et tirer sur le prochain grincheux. Elle se leva et glissa à l'oreille d'Alizée:

"Je reviens."

Sans attendre la réponse de la représentante, elle partit. Une fois la porte de la salle refermée, un grand sourire inonda son visage. Enfin! Elle sortit du Palais en essayant de ne pas trop se faire remarquer. Elle allait s'offrir quelques minutes de liberté. Elle se dirigea vers une petite ruelle qui partait de la Place en marchant rapidement, comme à son habitude. Elle avança ainsi quelques minutes, avec un grand sourire et un air joyeux aux lèvres, quand elle remarqua qu'elle était seule. Elle était entrée dans une ruelle plus petite et elle n'en voyait pas le fond. Un frisson parcouru son échine et elle décida de continuer jusqu'au bout de la ruelle. Elle faisait confiance en son instinct. Elle posa main sur son pistolet et avança sans bruit, Night derrière elle. Elle enendit un petit cri et un bruit mou. Elle se mit à courir, laissant tomber la discrétion. Après un tournant, elle se trouva face à deux personnes. Une petite fille et , à ses pieds, un homme, le ventre taché de sang. Ses yeux allèrent de la gamine au cadavre. Ce n'était pas possible. Il en fallait beaucoup pour ébranler Elisabeth, mais là, il y en avait plus que suffisamment.

(spécial dédicace aux élèves qui en ont marre ^^ désolé c'est particulièrement nul)

[Arrête c'est trop bien !]

Mia était sur les nerfs. Elle avait faillit se faire attraper, alors qu'elle volait une bourse particulièrement bien rempli à un gros homme musclé qui n'en avait pas besoin. Celui-ci l'avait vu et l'avait saisie d'une poigne de fer, appelant la police, et elle n'avait réussi à se libérer que grâce à son couteau, avec lequel elle l'avait menacé. Ce n'était pas souvent qu'elle se faisait avoir de la sorte, et cela la rendait furieuse.
Elle marchait dans les ruelles d'Ewalhin, d'un pas rapide mais discret, Snow à son côté tout aussi énervé qu'elle. Elle avait ce soir là choisit les petites rues à côté du Palais, car celles-ci étaient parcourues de failles dans le mur où elle pourrait glisser sa victime. Elle était tellement énervée qu'elle avait décidé, cette fois là, de ne lui laisser aucune chance, de la tuer par surprise, cela la revigorerait de faire un meurtre facile.
Elle repéra vite sa cible, un homme assez jeune mais apparemment saoul comme un cochon, qui marchait en titubant, devant elle. Elle sortit doucement son couteau de sa manche et s'approcha sans bruit de sa future victime. Celui-ci n'avait rien entendu tellement il était saoul. Se délectant à l'avance de ce qu'elle allait faire, Mia brandit son couteau, lui enfonça jusqu'à la garde entre les deux omoplates. L'homme émit un hoquet de douleur, puis s'effondra avec un petit cri.
La petite fille se baissait pour récupérer son couteau, lorsqu'elle entendit un bruit de course derrière elle. Elle se retourna vivement, et observa la personne qui arrivait. C'était une jeune femme d'une vingtaine d'années, accompagnée d'un grand léopard noir. Elle les reconnut tout de suite. Elle était tombée sur la personne la plus redoutée des criminels: Elisabeth Sanlejos, lieutenant de la Force. Cette femme détestait les criminels et ne se limitait pas à seulement à les capturer, elle leur faisait subir d'horribles châtiments.
Mia maudit sa malchance. Elle commençait à avoir un peu peur, et était surtout furieuse. Elle n'était vraiment bonne à rien en ce moment ! Toujours à se faire voir, attraper... Elle pouvait essayer de s'enfuir en courant mais le lieutenant avait de grandes jambes et son léopard les rattraperait vite. En ce demandant ce qui allait lui arriver, la petite fille se tourna vers Elisabeth, attendant sa réaction.

[Moi par contre c'est hyper court, désolée :/]

Elle la regarda encore, stupéfaite. Une gamine. Une toute petite gamine. Qui avait tué un homme. Elle sortit son arme et la pointa sur le monstre qui se tenait devant elle. Elle ne comprenait pas. Mais elle allait pas la laisser partir.

"Ne bouges plus si tu tient à la vie."

Elle se rendit compte qu'elle parlait à une petite fille d'un dizaine d'années.

" Qu'est ce que tu es? .... Je veux dire, qui es tu? Et qu'est ce que tu as fait à cet homme?"

Elle le regarda brièvement. Pas la peine de se presser pour lui, il avait un temps infini à présent. Le dégoût l'envahi, comme à chaque fois qu'elle voyait un homme victime d'un criminel, mais cette fois c'était cent fois pire. Parce que son tueur était un enfant. Un enfant. Mais un enfant, c'est innocent! Comment étais ce possible? Dans quel monde vivait elle? Tous ceci ne serait pas qu'un cauchemar monstrueux? Jamais elle ne pourrait s'occuper de faire la paix à Ewalhin si même les gamins si mettait!

Mia se détendit un peu. Sanlejos n'avait pas l'air aussi dangereuse qu'on le racontait, elle avait un air stupéfait presque risible, si on comparait les racontars à la situation. La petite fille regarda à Snow qui lui rendit son regard d'un air étonné, lui aussi. Malheureusement, le lieutenant avait reprit ses esprits et tira d'un geste souple et qui devait demander beaucoup de temps de pratique le pistolet à sa ceinture. Elle le brandit sur l'assassine et la regarda d'un air dur.

"Ne bouges plus si tu tient à la vie."

Mia chercha du regard une issue mais n'en vit aucune. Au pire, elle essaierait de s'enfuir en courant, elle pouvait toujours essayer, mais en attendant, le pistolet braqué sur elle l'empêchait de faire le moindre pas. Elle essayait de lire sur le visage de son adversaire son expression et y perçu du doute.

" Qu'est ce que tu es? .... Je veux dire, qui es tu? Et qu'est ce que tu as fait à cet homme?"

La petite fille se mit à rire. Vraiment, ce "monstre sanguinaire" dont tout le monde parlait chez les criminels n'était en fait qu'une pauvre femme qui ne savait pas quoi faire. Bien sûr, elle n'avait pas l'air effrayée à la vue du sang, encore heureux, mais si elle était vraiment la professionnelle dont elle avait entendu parler, elle aurait tout de suite prit la situation en main, alors que là elle avait l'air complètement dépassée. Elle lui répondit de sa voix fluette d'enfant de 10 ans.

Qui je suis ? Ben tu vois pas que je suis un enfant ? Et t'es vraiment aveugle au point que tu vois même pas que j'ai tué cet homme ? Il faut t'acheter des lunettes ma vieille. Je m'ennuyais, et ben donc je suis allée jouer. C'est ma façon de m'amuser, tout le monde s'amuse comme il veut, non ? Tu espères me faire peur, au début oui j'avais un peu peur parce que tout le monde raconte que tu n'as pas de pitié avec les criminels mais franchement là je vais vite aller démentir tout ça, t'es juste bonne à brandir un pistolet.

(*idée* c'est bon, je répond Twisted Evil

)

Qui je suis ? Ben tu vois pas que je suis un enfant ? Et t'es vraiment aveugle au point que tu vois même pas que j'ai tué cet homme ? Il faut t'acheter des lunettes ma vieille. Je m'ennuyais, et ben donc je suis allée jouer. C'est ma façon de m'amuser, tout le monde s'amuse comme il veut, non ? Tu espères me faire peur, au début oui j'avais un peu peur parce que tout le monde raconte que tu n'as pas de pitié avec les criminels mais franchement là je vais vite aller démentir tout ça, t'es juste bonne à brandir un pistolet.

Elisabeth agit sans réfléchir. Si elle avait pris une ou deux secondes de plus, elle n'aurait certainement pas fait, ou pas comme ça. Mais là, l'insolence et la prétention de la fille lui fit perdre le contrôle. On ne parlait pas à un adulte ainsi, et encore moins à une Sanlejos. Avant de lui laisser le ton de bouger ou même de penser, elle lui fichu une gifle retentissante. De sa main armée. Heureusement -ou pas peut être- le coup ne partit pas sous l'effet de choc. Elisabeth regarda la fillette, blessée à cause d'elle. Et malgré son dégoût d'avoir frappé un enfant, elle ne put regretter son geste. Tout au plus elle se dit qu'elle aurait du le faire de sa main, pour ne pas abîmer son revolver.

"Et maintenant, tu n'as pas peur? Oui, je n'ai pas de pitié pour les criminels, et si tu est encore vivante, c'est bien parce que tu n'es qu'une misérable petite fille. Je te dirais bien 'va raconter ça', le seul problème c'est que tu n'en auras pas l'occasion."

Elle n'avait pas l'intention de la tuer, même si son envie était grande, non, elle voulait simplement se contenter de la mettre sous les verrous. Le problème serait que les loi d'Ewalhin ne s'appliquaient pas à un enfant, que s'était ses parents qui était responsable d'elle. On ne pouvait pas envoyer une gamine de dix ans en prison. Faille dans le système juridique, d'après elle. Elle devait donc se résoudre à tenter de retrouver ses parents, ou un membre de sa famille.

"Comment tu t'appelles? Et pas de mensonges, je le saurai tout de suite."

(l'éducation vu par Eli. J'aimerai pas être sa fille ^^)

(Oui j'avoue j'aimerai pas xD C'est trop cool que vous ayez continué le rp avec Doubhée !! Very Happy

)

Mia regardait Sanlejos, en attente de sa réaction. Cette dernière agit sans laisser le temps à la petite de bouger ou même de penser. Elle lui assena une claque retentissante, qui laissa la petite fille complètement sonnée. Malheureusement, le lieutenant l'avait giflée de sa main droite, la main où était son pistolet, et le côté dur du pistolet s'ajouta à l'effet de la claque. Mia avait mal. Le coup l'avait fait tomber à terre, et sa joue lui faisait affreusement mal, mais elle ne voulait pas le montrer. Elle essaya tant bien que mal de s'asseoir par terre, se lever aurait été impensable, car avec le mal de tête qu'elle avait elle serait d'office retournée à terre. Elle leva la tête et regarda ma femme d'un air de défit.

"Et maintenant, tu n'as pas peur? Oui, je n'ai pas de pitié pour les criminels, et si tu est encore vivante, c'est bien parce que tu n'es qu'une misérable petite fille. Je te dirais bien 'va raconter ça', le seul problème c'est que tu n'en auras pas l'occasion."

Pas l'occasion ?? Elle allait la tuer ? Mia perdit le peu d'assurance qui lui restait, mais de toute façon elle ne s'abaisserait jamais à lui montrer que le coup avait porté. Sanlejos continua.

"Comment tu t'appelles? Et pas de mensonges, je le saurai tout de suite."

La tueuse voulait tout sauf lui dire son nom, mais jugeant qu'il ne fallait plus trop tenter le diable, elle lâcha du bout des lèvres, d'une voix qu'elle voulut la plus méprisante possible.

Mia.

A son côté, Snow se releva, et regarda d'un air hautain l'animal du lieutenant. Bien qu'il ait tout comme sa moitié ressentit le coup, il était plus fort.

(Désolée c'est tout pourri >.<)

La petite fille était assise par terre, essayant certainement de cacher sa douleur. Raté, Elisabeth savait très bien voir ce genre de chose. Pour l'avoir vu si souvent.

Mia.

Mais elle se fichait d'elle en plus! Elle ne connaissait pas tous les criminels par leur prénom! Déjà que se souvenir de leur nom de famille était dur. Elle prit un ton faussement mièvre:

"Tes parents t'on pas appris à te présenter? Mia comment?"

Qu'elle accompagna d'un sourire gentil à faire peur à un vampire.

(ouais je suis trop contente ^^ mon rp est hyper court, désolé, mais là je savais pas quoi dire)

Mia regarda Sanlejos. Celle-ci n'avait pas l'air satisfaite de sa réponse, elle n'était vraiment jamais contente ! Le lieutenant lui repondit alors d'une voix faussement mièvre, accompagnée d'un horrible sourire.

Tes parents t'ont pas apprit à te présenter ? Mia comment ?

La petite fille rit. Ses parents ! Rien que ça ! Elle avait du se débrouiller seule depuis ses 8 ans, alors ses parents, ils pouvaient aller se faire voir. Elle ne les avait plus revu depuis qu'elle avait 5 ans, et elle n'en gardait aucun souvenir, ainsi que de son frère. Elle ne savait même plus comment il s'appelait !

Mes parents ? Je les ai pas revu depuis mes 5 ans, alors mon nom de famille...

Tout en parlant, Mia observait la femme. Celle-ci avait rabaissé son arme et elle n'avait pas l'air prête à lui sauter dessus. Elle jugea alors le moment opportun pour s'enfuir, elle n'avait aucune envie de se retrouver en prison, car bien qu'elle sache que c'était interdit pour les mineurs de 10 ans, elle était sûre pour un assassinat, ils arriveraient quand même à l'enfermer et ça elle ne voulait pas.
Ayant en plus un peu récupéré, la tueuse se remit vite sur ses pieds, en s'appuyant sur Snow.

Bon maintenant excuse moi, ravie de t'avoir rencontrée mais j'ai des tonnes de choses à faire alors à la prochaine.

Sans prendre la peine se voir la réaction de Sanlejos qui n'allait sûrement pas lui être favorable, elle enfourcha sa moitié qui commençait déjà à partir en courant.

Mes parents ? Je les ai pas revu depuis mes 5 ans, alors mon nom de famille...

Cela expliquait le manque d'éducation de la petite fille. Elisabeth fut touchée par cet aveu, étant elle même orpheline, même si son cas était très différent. Par contre ce qui l'étonnait et l’indignait, pour la même raison, c'était qu'elle ne semblait pas plus attristée plus que ça.

Bon maintenant excuse moi, ravie de t'avoir rencontrée mais j'ai des tonnes de choses à faire alors à la prochaine.

Elle la regarda choquée, enfourcher son léopard des neiges et se mettre à courir. Heureusement, Night était plus vive d'esprit qu'elle, et il en fallait beaucoup pour la déstabiliser. Elle se mit aussitôt en chasse du fuyard. Elisabeth se secoua et se décida à les suivre, même si elle ne serait jamais suffisamment rapide pour les deux félins.

Tu la rattrapes?
Oui, la léopard est alourdie par sa moitié et j'ai des pattes plus puissantes qu'elle. Sauf si elle a une autre care dans a manche, je l'aurais bientôt.
Très bien.

Elle continua dans les pas des fugitifs, en cherchant un plan. Comment allait elle faire? Elle ne pouvait pas tirer sur un enfant en pleine rue, déjà que l'arrêter serait difficile. Elle ne pouvait même pas les rattraper sans véhicule. Elle pesta et continua derrière eux, suivant les foules énervées et les passants renversés. Trop faciles à suivre, surtout qu'elle demandait confirmation de temps à autre à Night, même si elle préférait la laisser se concentrer sur sa course.

(course-poursuite dans la ville avec des moyens, hum, peu conventionnels ^^)

Mia courait. Ou plutôt Snow courait, la petite fille sur son dos, ses grosses pattes puissantes battant le sol. Sa cavalière se retournait fréquemment pour regarder où en étaient leurs poursuivants, et se rendit vite compte qu'elle et sa monture ne faisaient pas le poids. En effet, bien que Sanlejos soit assez loin derrière, son léopard, lui, les talonnait et ne tarderai pas à les rattraper si le jeune léopard des neiges n'accélérait pas la cadence. Sauf que, Mia le sentait bien, la course commençait sérieusement à le fatiguer ainsi que le poids de sa moitié sur son dos et ils ne pourraient plus tenir longtemps, eux, deux enfants, devant l'énergique léopard noir qui leur courait après et qui lui était adulte.
Ils se retrouvèrent bientôt à un embranchement. Plusieurs choix s'offraient à eux. Soit ils continuaient la grande rue où ils passaient de moins en moins inaperçue et où il était difficile de se cacher, soit ils devaient décider s'ils tournaient à gauche ou à droite. Malheureusement, le léopard de Sanlejos mit ces quelques secondes d'hésitation à profit pour les rattraper, si bien que les deux fuyards ne réfléchirent pas plus et s'engouffrèrent dans la ruelle de gauche et se retrouvèrent... devant un mur d'au moind 5 mètres de hauteur, infranchissable. Mia descendit de Snow et ils se retournèrent.

Night courait à pleine vitesse, bien décidée à rattraper son congénère de poche. Elle savait qu'elle était plus rapide qu'eux, la seule questions était arriverait elle à les avoir avant qu'ils ne trouvent une ruse pour s'échapper? Elle n'était plus qu'à quelques mètre de la queue du félin quand il tourna à gauche. La seconde où el s'arrêta étonnée leur permit de prendre légèrement d'avance, et elle repartit à toutes vitesses. Pour arriver dans une impasse. Mia descendit de sa moitié et Night indiqua aussitôt à Elisabeth:

"Ils sont coincés, au croisement prend à gauche"

Après quoi elle grogna et dit:

"Ne bougez pas de là, mes crocs ne sont pas de la décoration."

Elle resta face à eux, les griffes sorties. Après un moment qui lui sembla interminable, même s'il ne devait pas être plus long qu'une minute, elle entendit Elisabeth derrière elle. L'animal ne se retourna pas et ne se détendit que quand elle sentit la jambe de sa moitié contre son flanc.

"Comme avez vous put penser un seul instant vous en sortir?"

(c'est absolument nul --")

Mia vit le léopard de Sanlejos entrer en courant dans la ruelle, bloquant toute tentative de fuite. Elle commençait sérieusement à se demander ce qu'il allait leur arriver. Le grand félin noir montra les crocs, et la petite fille sentit Snow se raidir à son côté. La femelle avait vraiment d'énormes dents brillantes et pointues. Cette dernière émit un grognement.

"Ne bougez pas de là, mes crocs ne sont pas de la décoration."

Non, sans blague, comme si ils n'avaient pas remarqué ! Mia n'avait pas peur d'être privée de liberté au point de faire la sottise d'essayer de passer avec le léopard bouchant le passage ! Elle leva les yeux au ciel.
Un bruit de course se fit entendre, puis Sanlejos apparut, toute essoufflée. La petite fille rit intérieurement. Même pas capable de courir un peu ! Elle la regarda d'un air sarcastique.

"Comme avez vous put penser un seul instant vous en sortir?"

La question avait été prononcée d'une voix dure. Essayant de percer ses pensées, Mia planta son regard dans celui du lieutenant, et décidant d'éluder la question, de toute façon elle ne savait pas quoi y répondre.

T'a pas bientôt fini de nous courir après ? Qu'est-ce que tu nous veux à la fin ??

"T'a pas bientôt fini de nous courir après ? Qu'est-ce que tu nous veux à la fin ??"

La lieutenante en resta bouche bée. Elle venait d'être découverte en train de tuer un homme, mais elle ne savait pas ce que la lieutenante lui voulait? Elle ne devait pas avoir conscience de qui était son interlocuteur.

"Je suis Elisabeth Sanlejos, et tu vient de tuer un homme sans remords et sans raisons. Tu n'a pas la plus petite idée de ce que je te veux?"

Elle commençait sincèrement à croire que la petite fille était dérangée. Si c'était cela, elle allait l’emmener au commissariat pour qu'il la garde le temps qu'un hôpital vienne la chercher puis elle ferait des recherches sur sa famille, il devait avoir au moins une personne de son sang encore en vie et qui lui s'occuperait de ce monstre. La vie devenait vraiment incroyablement horrible, maintenant les gamins de dix ans avait pour passe temps le meurtre. C'était affreux. Elle commençait réellement à désespérer de sauver Ewalhin des criminels. S'ils commençaient à dix ans, elle ne pourrai jamais les avoir.

Je suis Elisabeth Sanlejos et tu viens de tuer un homme sans remords et sans raisons. Tu n'as pas pas la plus petite idée de se que je veux ?

Mia réfléchit. Bien sûr qu'elle savait ce que Sanlejos voulait, elle n'était tout de même pas bête à ce point, elle avait dit cela seulement pour gagner du temps, mais si elle commençait à discuter avec le lieutenant de son avenir proche qui se résumait pour l'instant à finir ses jours dans une prison ou une maison de redressement, elle allait lui donner des idées. D'autant plus que la petite fille essayait de gagner du temps pour analyser la situation, trouver un moyen de s'enfuir, et pour l'instant elle n'était pas vraiment arrivée à un résultat fameux. Escalader le mur était impensable, d'autant qu'elle n'était pas très bonne grimpeuse et que Sanlejos aurait tout le temps nécessaire pour la rattraper. Elle ne pouvait pas non plus tenter de passer, les dents du léopard étant assez impressionnantes de là où elle était, elle n'avait pas besoin d'aller vérifier si elles étaient aussi coupantes qu'elles en avaient l'air.
C'est alors qu'une idée lui vint à l'esprit. Le vieil immeuble délabré à sa droite semblait inhabité et la porte pendait sur ses gonds. Elle pouvait entrer se cacher à l'intérieur ! Bien sûr, si le lieutenant la retrouvait, elle se trouverait en mauvaise posture, mais les débris qu'elle voyait par les fenêtres cassées pourraient la dissimuler... Oui, cela vallait la peine d'essayer. Mia jeta un bref coup d'oeil à Snow qui lui répondit par un regard entendu.
Sans réfléchir plus longtemps, elle courut jusqu'à l'immeuble, suivie de sa moitié, sans prendre le temps d'observer la réaction de ses poursuivants et s'engouffra par la porte ouverte. Là, elle regarda autour d'elle. Un énorme bloc de pierre sûrement tombé du mur dans lequel on voyait un grand trou était placé tel qu'il y avait un espace entre le mur de gauche et une fenêtre du mur en face. Toujours suivie de Snow, elle courut derrière et s'accroupit.

Elisabeth attendait toujours la réponse de la petite fille quand celle ci se mit à courir sur le coté, suivi de sa moitié. Immédiatement, elle prit son arme et tira en direction de la fuyarde. Plusieurs coups partirent, mais aucun ne sembla la toucher et elle réussit à se cacher derrière un mur écroulé. Elisabeth s'énerva et demanda à Night d'un ton sec:

"Va les chercher"

Aussitôt l'animal renifla l'air et alla vers eux. Malheureusement l'endroit par lequel ils éaient pasé était trop étroit pour la léoparde adulte et elle dut se contenter de grogner et de leur ordonner:

"Sortez de là!
- Sinon on restera ici jusqu'à que vous creviez de faim."

Elle disait cela mais craignait que l'enfant trouve une autre sortie et arrive à se faufiler à leur insu. Mais il ne pouvait rien contre cela.

(désolé c'est nul, je suis pas inspirée)

Mia et Snow se faisaient le plus petits possible dans leur cachette. L'endroit était exigu et plein de toiles d'araignées et de poussière. Étrangement, la petite fille qui d'ordinaire avait peur de ces petites bestioles à pattes s'en fichait. Elle n'avait pas peur, pas vraiment, que pourrait-il lui arriver de toute façon, elle s'évaderait de sa prison en tuant ses gardiens avec sa fourchette s'il le fallait, aidée des griffes de Snow, mais elle s'en tirerait. Non, ce qui l'inquiétait plud, en revanche, c'était l'air belliqueux de Sanlejos et de son léopard qu'elle voyait par un trou entre le bloc de pierre et le mur. Avant de passer par la case prison, car il fallait bien se rendre à l'évidence que c'était cela qui l'attendait, il faudrait qu'elle aille frotter à eux et ça ne l'enchantait guère. La femelle noire s'était approché du bloc de pierre et essayait de passer. Sanjelos s'approcha.

Sortez de là.
Sinon on restera ici jusqu'à ce que vous creviez de faim.

Fin peu agréable, du reconnaître Mia. Sans concerter sa moitié mais certaine qu'il la suivrait, elle se faufila dans le trou et courut vers la porte le plus vite qu'elle pouvait.

L'attente ne fut pas longue. Mia sortit suivie de sa moitié, et couru à toutes vitesses jusqu'à la porte. Dommage pour elle, Night était bien plus rapide qu'une gamine de dix ans. Elle bondit et la plaqua au sol lestement. Night laissa la gamine à terre quelques secondes, profitant de son triomphe sur ce moustique insolent, puis sauta à terre en gardant sur son dos une patte avec de splendides longues griffes pointues. Elisabeth marcha jusqu'à, sans se presser elle non plus, et se pencha pour que Mia puisse la voir.

"Tu as compris que tu ne pouvais pas m’échapper? Où tu veux que Night arrange ça définitivement? Je suis sûre que tu courra moins vie avec une jambe en moins."

Sans attendre la réponse de la tueuse, elle demanda à Night de la laisser se remettre debout, ce qu'elle fit avec mauvaise grâce. Elisabeth sortit alors des menottes et les lui passa.

"Et maintenant si t'essaye de te barrer, tu va avoir des problèmes pour enlever ça. Avance, je t'emmène faire un joli séjour en prison."

Elle resta juste derrière elle, l'arme au poing mais pointée ver le sol, elle ne voulait pas avoir l'air de menacer un enfant, même si c'était exactement ce qu'elle faisait. Mais si on la voyait ainsi dans la rue, ses supérieurs allaient encore lui poser des questions idiotes. Déjà qu'elle ne savait pas quoi faire de cette assassin de dix ans. Ils avancèrent un moment comme ça, et ils étaient presque arrivés quand Elisabeth remarqua un bâtiment blanc à sa gauche. Il ressemblait à un hôpital, et la lieutenante lut sur l'entrée: Hôpital psychiatrique pour criminels. Elle regarda Mia. la porte. Mia.

"Finalement, j'ai peut être trouvé une meilleure idée. Ils devront pouvoir s'occuper de toi là bas, je le dirais juste de ne rester désarmés."

L'attente ne fut pas longue. Mia sortit suivie de sa moitié, et couru à toutes vitesses jusqu'à la porte. Dommage pour elle, Night était bien plus rapide qu'une gamine de dix ans. Elle bondit et la plaqua au sol lestement. Night laissa la gamine à terre quelques secondes, profitant de son triomphe sur ce moustique insolent, puis sauta à terre en gardant sur son dos une patte avec de splendides longues griffes pointues. Elisabeth marcha jusqu'à, sans se presser elle non plus, et se pencha pour que Mia puisse la voir.

"Tu as compris que tu ne pouvais pas m’échapper? Où tu veux que Night arrange ça définitivement? Je suis sûre que tu courra moins vie avec une jambe en moins."

Sans attendre la réponse de la tueuse, elle demanda à Night de la laisser se remettre debout, ce qu'elle fit avec mauvaise grâce. Elisabeth sortit alors des menottes et les lui passa.

"Et maintenant si t'essaye de te barrer, tu va avoir des problèmes pour enlever ça. Avance, je t'emmène faire un joli séjour en prison."

Elle resta juste derrière elle, l'arme au poing mais pointée ver le sol, elle ne voulait pas avoir l'air de menacer un enfant, même si c'était exactement ce qu'elle faisait. Mais si on la voyait ainsi dans la rue, ses supérieurs allaient encore lui poser des questions idiotes. Déjà qu'elle ne savait pas quoi faire de cette assassin de dix ans. Ils avancèrent un moment comme ça, et ils étaient presque arrivés quand Elisabeth remarqua un bâtiment blanc à sa gauche. Il ressemblait à un hôpital, et la lieutenante lut sur l'entrée: Hôpital psychiatrique pour criminels. Elle regarda Mia. la porte. Mia.

"Finalement, j'ai peut être trouvé une meilleure idée. Ils devront pouvoir s'occuper de toi là bas, je le dirais juste de ne rester désarmés."

Elle poussa le portail et indiqua de la tête à Mia de rentrer. Une fois arrivées dans le bâtiment, Elisabeth chercha à qui parler. Elle avait peut être été idiote en venant là, ce n'était surement pas comme cela que venait les malades habituellement. Elle remarqua une jeune fille dans la salle et supposa que c'était une infirmière ou un médecin. Elle marcha jusqu'à elle, tout en gardant un oeil sur Mia, déjà sévèrement surveillé par Night.

"Bonjour. Euh... Je ne sais pas comment ça marche d’habitude, mais j'ai une gamine tueuse qui aurait bien besoin de vos soins, à défaut de plomb."

(mel' tu répond?)

Messages : 244 Date d'inscription : 17/07/2011

[ Oui, je réponds ! Wink

]

Pauline travailler déjà depuis plusieurs mois dans ce bâtiment. Ce bâtiment nommé psychiatrique, ce bâtiment nommé hôpital. Chaque jour, elle voyait des malades mentaux, des tueurs, des fous. Mais cela ne la dérangeait pas plus que ça. C'était devenu habituel. Presque normal. Comme si sur toute la planète tout le monde était comme ça. Hors, ce n'était pas le cas. Loin de là ! Beaucoup de jeunes gens comme elle vivaient ce pays, cette planète, ce système solaire. Même si les meurtriers se faisait sensiblement sentir, de plus en plus, depuis... Depuis la terrible nouvelle que l'ont lui avait annoncé. Celle où, apparemment, sa sœur était atteinte par la folie. La folie. Une larme amère coula le long de sa joue. Les jours où elle allait visité la clinique où le membre fraternel reposait étaient fréquents. Mais jamais elle ne s'habituerais à ce regard vide. Vide de toute once de normalité. Vide de tout calme, sagesse. Elle te regardais comme si elle voulait sauté du lit, danser la samba, aller nue dans la rue, chanter le refrain de la chanson c'est la danse des canards à tue-tête. Une tête, un cerveau embrumé par de la pure folie. Elle ne sentait ça nul pars dans cet hôpital. Que des yeux remplis de dédains, de vengeance. Mais jamais, non jamais, un gamin, un enfant, n'a franchit, foulé ces portes, ces lieux. Et c'était exactement ce qui manquait à Pauline. Un esprit enfantin à ses côtés. Une petite fille. Mais alors, il fallait aussi penser aux conséquences. C'est-à-dire au fait que cette enfant devra être un être mal, une tueuse, une meurtrière, un monstre. C'était le plus grand rêve de Pauline, et en même temps un cauchemar horrible. Les représentantes doivent être atrocement fatigué par toutes ces histoires dramatiques. Mais c'était leur boulot, en même temps. Alors que Pauline était penché sur une pile de serviettes pour la douche quotidienne des patients, la clochette de la porte sonna. Qui venait à cette heure-ci visité un hôpital psychiatrique ? Et personne n'était censé ramené un quelconque criminel. Des pas foulèrent le sol, s'arrêtèrent, hésitants, puis reprirent de plus belle, s'avança toujours, et décidés, vers la jeune demoiselle, toujours penchée.
« - Bonjour. Euh..., commença la nouvelle venue. Je ne sais pas comment ça marche d’habitude, mais j'ai une gamine tueuse qui aurait bien besoin de vos soins, à défaut de plomb.
S'attardant seulement sur les paroles "je ne sais pas comment ça marche d'habitude", Pauline commença machinalement à expliquer :
- C'est un hôpital psychiatrique pour criminels. Ici, on essaie de mettre sur le droit chemin les tout méchant pas beau. Vous nous voulez quoi ? »
Jusqu'à là penché sur cette pile qui ne cessait de se renverser, Pauline se releva enfin, et regarda les deux jeunes gens. Elle n'avait pas été très polie, mais un bref regard sur l'adulte qui été entrés une minute plus tôt, lui annonça qu'il s'agissait de la lieutenante de la force. Elisabeth Sanlejos. Et elle n'était sûrement pas là pour le plaisir. Il était fort possible qu'elle amenait un malade mental croisé en cours de route. Puis elle se rappela comment elle lui avait adressé la parole.
« - Oh mon Dieu ! Je suis désolé ! Il faut dire que je n'ai pas l'habitude des questions de ce genre. Excusez-moi. Que nous amène une telle visite ? J'aurai bien imaginé que vous nous apporté un meurtrier, mais je n'en vois pas. Donc il y a bien quelque chose d'autre, je suppose ? demanda-t-elle sur un ton curieux »

«C'est un hôpital psychiatrique pour criminels. Ici, on essaie de mettre sur le droit chemin les tout méchant pas beau. Vous nous voulez quoi ? »

Elisabeth en resta sans voix. Comment est ce qu'on pouvait lui parler ainsi? Ce n'est pas qu'elle ait l'habitude qu'on s'adresse toujours à elle avec politesse, mais c'était plutôt les criminels qui lui manquait de respect. Elle commençait à regretter d'être entrée quand la jeune fille les regarda et la reconnu.

« Oh mon Dieu ! Je suis désolé ! Il faut dire que je n'ai pas l'habitude des questions de ce genre. Excusez-moi. Que nous amène une telle visite ? J'aurai bien imaginé que vous nous apporté un meurtrier, mais je n'en vois pas. Donc il y a bien quelque chose d'autre, je suppose ?
- Vous imaginiez bien, il y a un criminel sous vos yeux. Enfin, une. Elle. »

Elle montra Mia de la tête.

« Cette gamine a pour jeu de tuer des gens. J'ai donc pensé que vous pour pourriez vous occuper d'elle, mais je n'ai aucune idée de comment marche votre établissement. Je n'ai pas l'habitude de trouver des gamines tueuse, et heureusement. Sinon il faudrait armer les maîtres d'écoles.»

Elle sourit.

(désolé c'est nul.)

Messages : 244 Date d'inscription : 17/07/2011

« - Vous imaginiez bien, il y a un criminel sous vos yeux. Enfin, une. Elle. »
Sanlejos montra la gamine à ses côtés. Une petit fille ? C'était VRAIMENT VRAI ? Pauline voulut sauter au plafond, tellement sa joie était grande. Mais cela ferait un peu bizarre...
« - Cette gamine a pour jeu de tuer des gens. J'ai donc pensé que vous pour pourriez vous occuper d'elle, mais je n'ai aucune idée de comment marche votre établissement. Je n'ai pas l'habitude de trouver des gamines tueuse, et heureusement. Sinon il faudrait armer les maîtres d'écoles. »
Sanlejos sourit.
« - Normalement, nous effectuons des transports, destinations et départs de la prison, si ya de l'espoir, il nous emmène, si nous, ont remarque que ça sert à rien, on redonne. C'est en gros, parfois, des policier nous les ramène directement, mais encore jamais un lieutenant est venu...
Elle souffla, ou plutôt, soupira, elle avait besoin d'une pause. Mais se décida de reprendre paroles, avec beaucoup d’enthousiasme :
- Je veux bien me charger de la petite, lui dit-elle en souriant, mais je me permet de lui poser quelque question avant.
Elle se tourna vers Mia et lui demanda :
- Déjà, comment t'appelles-tu, et quel âge as-tu ? Puis, tu es prête à rester ici ? »

( dsl, c'est nul... )

Messages : 100 Date d'inscription : 20/07/2011

Mia avait courut vers l'entrée de l'immeuble délabré sans vraiment beaucoup d'espoir de fuite, et lorsque le léopard de Sanlejos l'avait plaquée au sol et que cette dernière l'avait menottée, elle n'avait pas résisté, elle savait que c'était inutile. Elle l'avait alors suivie, dans le dédale de rue d'Ewalhin, sans vraiment écouter ce qu'elle racontait, elle n'était même pas sûre que la lieutenante lui parle. Elle se contentait de lui jeter de temps à autre des regards assassins pour se donner contenance mais le coeur n'y était pas. C'était comme si tout sentiments l'avaient quittés, elle ne savait pas si elle était furieuse, indifférente ,si elle avait peur,... Elle se contentait de suivre Sanlejos sans penser à rien.
Elles arrivèrent bientôt devant un grand édifice blanc. La petite fille sentit le lieutenant hésiter quelques secondes, puis elle entra et elle la suivit. Elles étaient entrées dans une sorte d'hôpital, et elle se demanda pourquoi. Elle n'était pas malade, pourquoi ne l'avait on pas emmené au poste de police ? Sanlejos s'approcha d'une jeune femme et lui parla. Mia avait comme des bourdonnements dans les oreilles, elle n'entendait pas ce qu'elles disaient, et de toute façon elle s'en fichait.
Tout à coup, le bourdonnement cessa et elle se secoua. Elle avait l'impression de sortir de sommeil, et elle recommença à penser normalement. Les mots "hôpital psychiatrique" et "malades mentaux" parvinrent à ses oreilles. Ainsi le lieutenant croyait qu'elle était folle ?? Elle chercha des yeux un moyen de s'enfuir, mais la seule issue était la porte principale devant laquelle se tenait un homme gigantesque à la mine patibulaire, elle préférait de loin se frotter au léopard de Sanlejos qu'à ce géant. Toutes les fenêtres avaient des barreaux. Toute fuite semblait impossible. Elle se retourna et regarda l'infirmière, puisque c'était ce qu'elle devait être. Celle-ci lui parla d'une voix douce, une voix avec laquelle on parle aux gens très malades ou aux bébés, une voix qui lui donna envie de vomir.

Déjà, comment t'appelles-tu, et quel âge as-tu ? Puis es-tu prête à rester ici ?

Mais comment pouvait-elle simplement envisager qu'elle avait envie de rester ici ? Jugeant préférable de ne pas lui mentir, Mia lui répondit d'une voix chargée de tout le mépris dont elle était capable.

Je m'appelle Mia, j'ai à peu près 10 ans. A ton avis, j'ai envie de rester ici ? Je serais bien mieux dehors, libre, mais non, vous, vous voulez que je reste ici, parce que vous me croyez folle. Mais je suis PAS folle !! Tout ce que je veux faire, c'est partir d'ici, mais est-ce que j'ai le choix ?

(Archi nul >.<)

« Normalement, nous effectuons des transports, destinations et départs de la prison, si ya de l'espoir, il nous emmène, si nous, ont remarque que ça sert à rien, on redonne. C'est en gros, parfois, des policier nous les ramène directement, mais encore jamais un lieutenant est venu...»

Elle soupira et Elisabeth se demanda si elle voulait vraiment de Mia. Elle avait pourtant eu l'air joyeuse au début. De toutes manières, qu'elle fasse son métier, la lieutenante ne lui demandait rien de plus. Mais l'infirmière continua avec beaucoup plus d’enthousiasme, ce qui dissipa ses doutes.

«Je veux bien me charger de la petite, lui dit-elle en souriant, mais je me permet de lui poser quelque question avant.»

Elle se tourna vers Mia.

«Déjà, comment t'appelles-tu, et quel âge as-tu ? Puis, tu es prête à rester ici ? »

Elisabeth trouva cette dernière question assez stupide. Ce n'était pas comme si un grand choix s'offrait à la petite tueuse. C'était ça ou la prison. Ou à la rigueur le cimetière, si elle l'énervait. Mia semblait avoir le même avis qu'elle sur la question, ou du moins sur sa pertinence.

«Je m'appelle Mia, j'ai à peu près 10 ans. A ton avis, j'ai envie de rester ici ? Je serais bien mieux dehors, libre, mais non, vous, vous voulez que je reste ici, parce que vous me croyez folle. Mais je suis PAS folle !! Tout ce que je veux faire, c'est partir d'ici, mais est-ce que j'ai le choix ? »

Elisabeth ne laissa pas le temps à l'infirmière pour répondre.

« Non. À part si t'as envie d'aller en prison ou en enfer, là je peux faire quelque chose pour toi. Je le ferai même avec plaisir. Mais je crois qu'il vaudrait mieux pour toi que tu restes ici avec...?»

Messages : 244 Date d'inscription : 17/07/2011

« - Lorsque je t'ai demandé si tu voulais rester ici, je te parlais du fait que tu ne t'évadera pas. Bon, j'avoue que c'est une question idiote, mais on sait jamais quoi ... À ta place, je serais contente plutôt que de rester en prison, ou encore au cimetière ! »
L'aventure promettait d'être palpitante ... ou exaspérante. À voir.
« - Merci d'être venu ici, Mrs Sanlejos, même une enfant meurtrière ne mérite, ni la mort, ni la prison, dit-elle, diplomatique, nous allons nous occuper d'elle. Vous pouvais partir, à présent, si vous le souhaitais. »

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