[Fini] Quand l'heure du verdict a sonné. [PV Amalia]

(trop pas d'idées pour le titre ...)

Le ciel était gris et les nuages qui s'amoncellaient, toujours plus nombreux, annoncaient la pluie. Je me trouvais sur la Place centrale, en face du palais. J'en conaissais maintenant le moindre détail. Les quelques aspérités sur les murs. Les entrées de secours, les caméras. Tout. Je conaissais peut-être cela en vain. Si ça se trouve. Quelques soient les moyens déployés, cette forteresse restera peut-être inviolable. Tout pouvait basculer en une seconde. Ma présence ici pouvait changer le cours des choses. Comme la perte d'alliés, les recrues qui arrivaient en masse ces derniers temps. Il falait former la plupart ou au moins les tester. Les tester, c'était la raison de ma présence, justement. Ici sur cette terrasse de café. A la même table que lors de ma première rencontre avec Fleur Rouge. Cette fois, ce serait Amalia qui se tiendra en face de moi.
C'est elle qui avait "tester" Fleur Rouge. Je l'avais mis avec une fille, sachant que c'était un éternel dragueur. Il ne faut jamais se laisser distraire. Pas même pour une fille. Après, il en va de sa vie, pas de la mienne.
Je regardai ma montre. J'étais en avance. Je savais qu'Amalia était ponctuelle, au moins quand il s'agissait de moi. Elle allait donc bientôt arriver.
J'avais hâte de connaître son avis. Mais que souhaitais-je au fond ? Sa mort ou sa survie ? Il ne méritait surement pas d'être tué mais je ne pouvais pas me permettre d'engager un incapable. Surtout que je le jugeais assez instable. Or, toute personne qui connait l'existance de la mafia sans en faire parti est destiné à une mort certaine. Le moins d'informations possibles doit sortir de la mafia. Sa parait, somme toute, assez logique.
Balayant du regard la place j'aperçus une casquette ainsi qu'un visage familier. Parfait.

(bon c'est pourri mais je sais pas commencer >.<)

Je vis la casquette se rapprocher jusqu'à ce qu'elle se trouve en face de moi. Elle me gratifia d'un "Yoh" un peu trop familier à mon goût.
Paladin grogna en direction de la chatte qui accompagnait Amalia. Il n'avait jamais apprécier Démone et montra les dents. Je l'avertis.

* Arrête, Paladin. *
* Pourquoi ? *
* Tu nuis à mon image, imbécile. *
* ... *

Le léopard se redressa et fixa l'autre félin d'un air hautain, sans en rajouter d'avantage.
Je m'occupai enfin de la jeune fille. Je lui lancai un regard glacial et lui dit :

" Asseyez vous. Nous avons à parler, il me semble. "

Je laissai un blanc le temps qu'Amalia s'installe.

" Voulez vous quelque chose à boire ? ", lui demandais-je, inhabituellement polie.

" Ensuite vous me raconterez votre mission en compagnie de Fleur Rouge ... "

" non, merci bien "

Parfait, elle me faisait économiser mon argent. Elle continua, allant directement au vif du sujet.

" Rien de spécial. Plutôt bon pisteur en tout cas, j'ai pas mal l'impression qu'il n'arrivent pas à s'entendre avec sa chatte. En tout cas, je ne pense pas que nous puissions tiré de lui des visions négative au contraire. Mais dragueur sur les bord, comme vous me l'aviez fait remarquer. Enfin, il n'as "presque" rien fait paraître lors de la mission, ça prouve au moins qu'il peut se retenir quand il veut. Remarque avec moi, il n'aurait pas pu tiré grand chose. "

J'analysai ses paroles. Etre un bon pisteur est un avantage certain malheureusement cela ne fait pas tout. C'est comme si un chasseur arrivait à suivre toutes ses proies mais sans en attraper aucune. Quant à la mésentente entre son animal et lui ... Je ne savais pas ce qu'elle entendait par la. Etait-ce un simple désaccord ou une dispute ininterrompue ? Cela pouvait jouer en sa défaveur. Pour son côté dragueur, il semblait pouvoir se retenir, un bon point. Dans les premiers temps, il aurait souvent des coéquipiers. Mais que de sexe féminin. Et ce point me laissait perplexe. Il semblait être plus à l'aise en compagnie des femmes. Or, la mafia était essentiellement composée d'hommes. Il faudrait qu'il se retienne également, au risque de mettre en péril ses missions prochaines ainsi que sa vie. La meilleure façon d'être sure de quelque chose, c'est de le faire soi même. Je l'espionnerai donc, un de ces jours. Il me faudrait également procéder à quelques tests de combat.

" Qu'entendez vous par "il n'arrive pas à s'entendre avec sa chatte" ? Comment se bat-il ? Quelle arme utilise-t-il ? "

J'hésitai un court instant avant de poser une autre question.

" Quelles sont vos impressions, vos sentiments ? Vous parait-il digne de rejoindre nos rangs ? Croyez-vous qu'il est digne de confiance. "

J'ajoutai d'un ton sec :

" Soyez sincère. Si vous mentez, je le saurai. "

Pour tout avouer, c'est la première fois que je demande l'avis de quelqu'un. Enfin, l'avis d'un sous fifre. Il m'est arrivé de demander son avis à Adamovitch mais c'est mon bras droit. Enfin c'était. De plus je l'écoutait rarement. Pour ne pas dire jamais.

" Bin, ils se disputent très très souvent, et l'arme, un pistolet je suppose. "

Rien que dans cette phrase, il y a plusieurs problêmes. D'abord celui des disputes. Quand je l'avais rencontré, ils paraissaient très complices. Il avait donc du se passer quelque chose de plus ou moins grave. Il faudra que je me renseigne. Ensuite l'arme. Pourquoi ce n'était qu'une supposition ? Etait-ce elle qui avait tué l'épicier ?

" Je n'ai pas vraiment d'impression personnelle. Toutefois, je pense qu'en effet il ferait une bonne recrue parmis nos rang. S'il est digne de confiance, il ne tient qu'as lui de lui montrer. Pour ma part, j'affiche un avis plutôt positif à son sujet voyez-vous. "

Oui, je vois très bien, merci. Bon, tout ceci ne m'aidait pas beaucoup pour l'instant mais un avis positif restait un avis positif. Même s'il était flagrant que nous n'avons pas les mêmes critères, ni les mêmes exigences.

" Je n'ai aucun raison de mentir. "

En effet, elle n'avait aucune raison. A part si elle voulait mourir. Certains diront que je tue trop facilement, que cela réduit nos effectifs. Mais mieux vaut une petite armée forte qu'une grande armée faible. Cette logique échape à certaines personnes. Sa se voit qu'ils ne sont pas à ma place. Que feraient-ils eux à ma place ? Je suis sure que la plupart se suiciderait. Et après sa se dit être un homme. Alors qu'ils n'ont pas vécu le quart de ce que moi j'ai enduré. Ils abandonnent à la moindre égratinure. Qu'en est-il des combats à mort ? Je ne compte plus le nombre de mes blessures, les cicatrices qui parcourt mon corps, les os brisés. Je peux m'estimer chanceuse. Que la mort ne m'est pas encore emporté. Que je ne sois pas paralysée ou que j'ai perdue l'usage de tel ou tel membre.

" Comment cela se fait-il que vous supposez seulement ? "